Longtemps, la Ville Rose est une ville de campagne : la glorieuse violette de Toulouse et les faubourgs maraichers viennent compléter un savoir-faire ancestral en agronomie ( fondation de la future École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse, en 1909). Au début des années 1960, huit villes de France sont choisies pour redessiner les pôles d’importances en dehors de Paris : ce sont les « métropoles d’équilibres ». Toulouse est l’une d’elle et bascule alors dans une modernité d’avant-garde qui englobe aussi l’univers agro-gastronomique.
Lors de cette balade, le patrimoine historique architectural sert d’appui à la recherche des traces de ces évolutions : une cloche sur la façade du mythique Capitole, une épicerie devenue culte dans une ruelle charmante, des histoires de baladeuses et de mulets. Que ce soit grâce à des cartes postales anciennes ou des débats sur le bétonnage des halles de la ville pendant les Trentes Glorieuses, les itinéraires de cette visite conduisent tous aux plus beaux marchés couverts : Victor Hugo ou Carmes.
Là-bas, c’est la deuxième moitié de l’aventure qui commence : la rencontre avec les acteurs gastronomiques, fromagers affineurs, traiteurs ou pâtissiers vont flatter votre gourmandise avec des dégustations à vous damner !
Pourtant, au-delà de cet échange gourmand, vous réfléchirez au concept même de gastronomie dans le devenir des nouvelles habitudes sociologiques : distribution courte, « slow food » ou nourriture du futur…