Rendez-vous en fin de journée à l’église du Gésu pour apporter un éclairage particulier à ce lieu emblématique et à son histoire.
Ce que les Toulousains connaissent de cette église ce sont surtout ses clochers aériens qui surgissent des toitures de la discrète rue des Fleurs, là-bas, à la lisière des quartiers des jardins et du Salin… En effet, peu connue, l’église de Gésu est plutôt récente : les Jésuites (qui lui donnent son nom si particulier) rachètent en 1853 l’ancien hôtel de la Sénéchaussée pour y construire un noviciat. La communauté s’étant beaucoup réduite au fil du temps, les Jésuites revendent l’église à la municipalité. La Ville de Toulouse la restaure alors en 2000 et permet à de nombreuses associations de musique classique de s’y installer, dont Toulouse les Orgues.
En 1854, son architecte Henri Bach choisit un style néo-gothique assez sobre et c’est bien à l’intérieur que l’église est la plus exubérante… d’autant plus si la nuit jette son ombre sur chaque colonne…
Le soir de la visite, le guide sait comment aiguiser le faisceau de sa lampe pour suivre les pleins et les déliés des tiges végétales qui s’enroulent en spirale autour d’un pilier. Il se peut aussi qu’il domestique les rayons de sa torche de poche pour concentrer une aura autour de la Vierge apparaissant dans la grotte reconstituée de Massabielle (à Lourdes). Munis de vos lampes (fournies avant la visite), vous devrez partir à la chasse aux détails les plus incroyables mais ce n’est pas tout : il faudra aussi déployer une ouïe toute fine pour sentir vibrer l’écho de ce lieu complètement inaccessible au public le reste du temps…
Cette visite vous est proposée en partenariat avec l’Espace Patrimoine.